
Résumé :
Tueur professionnel traversant les États-Unis au rythme des missions qui lui sont attribuées, Edison North ne laisse que décombres et corps calcinés sur son passage. Lorsqu’il s arrête acheter un burger au restaurant du coin, il n’a pas prévu de carnage. La seule raison qui le pousse à commettre un nouveau massacre, c’est la solitude. Ce sentiment qui l’habite et qu’il reconnaît dans le regard d’une petite fille, derrière lui dans la queue. Banale au milieu de la foule, il sait qu’elle mérite mieux. Il la kidnappe alors et disparaît sans laisser de traces. Loin de devenir pour lui un jouet ou une prisonnière, Christian sera sa protégée. Les années d’apprentissage qui s’ensuivent, les épreuves qu’ils vont rencontrer vont même les rapprocher. Mais dans un commerce comme le leur, quand les sentiments entrent en jeu, les rôles peuvent vite s’inverser et les prédateurs devenir des proies.
Genre : Thriller
Parution : Pygmalion – 14 novembre 2018
Mon avis :
Si vous me connaissez un peu, vous savez sûrement que j’aime énormément lire des thrillers et autres romans noirs. Avec Pygmalion, j’avais déjà pu découvrir le talent du mystérieux Alex Lake dans ce genre littéraire, et j’étais assez excitée à l’idée de découvrir un nouvel auteur, un nouveau style et un roman au résumé plus qu’intriguant. Malgré tout, comme toujours, j’avais un petit peu peur du « Et si ça ne me plait pas finalement ? »
Blackbird, c’est un roman qui dans son intrigue m’a pas mal rappelé le film « Léon » de Luc Besson. Un film que j’apprécie beaucoup (ce qui est rare pour moi avec le cinéma de Besson… Sorry, not sorry), et qui, de fait, me laissait avoir de grosses attentes pour ce roman. Si j’avais cette envie de retrouver un univers similaire, j’avais surtout envie que l’auteur m’emporte avec lui dans son récit, dans son univers à lui et qu’il me propose une certaine originalité. Pari tenu pour l’auteur qui a su m’embarquer avec lui malgré quelques passages parfois difficiles.
Ce que j’ai vraiment aimé dans ce roman, c’est la relation assez unique qui existe entre les personnages et le fait que leurs personnalités soit quelque peu à l’opposé l’une de l’autre. On apprécie tout particulièrement de suivre Edison, ce personnage qui déteste les humains et tue sans problème, et qui ne comprend pas pourquoi il a enlevé Christian et fait d’elle sa protégée. Et je dois avouer que je l’ai trouvé si inintéressante que je me suis posée la question aussi… D’autant plus que s’il est passionnant de suivre Edison et d’essayer de le comprendre, on assiste qu’à une très faible évolution de Christian au fil des ans.
Cependant, même si la première partie est parfois assez lente, la deuxième partie et la conclusion du roman désamorcent cela et le roman devient beaucoup plus intéressant avec un rythme très soutenu. Blackbird est donc un roman que j’ai aimé découvrir et lire, mais qui est parfois assez inégal dans sa qualité. Si j’ai apprécié la plume de l’auteur et que je continuerais sûrement de le lire, j’ai trouvé que la première partie du roman est assez lente par rapport au reste du roman. Un bilan en demi-teinte donc, même si ma curiosité quant à l’auteur a été piqué et m’a donné envie de le suivre. Affaire à suivre donc…